Lorsque l'on est étudiant, le pôle financier est souvent une source de stress. Ils sont nombreux à se battre au quotidien pour boucler les fins de mois. Ils disposent d'aides financières comme les bourses au mérite, d'études à l'étranger, d'une aide à la mobilité en master, à la recherche du premier emploi, d'un prêt étudiant proposé par l'Etat et d'une aide au logement. Selon la nature de l'appartement et de la situation familiale, trois types de formules pourront être accordées (l'allocation à caractère social (ALS), à caractère familial (ALF), l'aide personnalisée au logement (APL). La location dans une résidence étudiante est donc facilitée.
Le loyer représente une dépense importante
L'APL est réservée aux logements qui font l'objet d'une convention avec l'Etat (cités universitaires, foyers, HLM…), l'ALS vise toutes les autres habitations sous certaines conditions (surface du logement, WC, chauffage…). L'aide va varier en fonction du montant du loyer, des ressources dont vous disposez, de la nature de l'appartement et de la situation géographique. Si le logement appartient à un membre de votre famille, vous ne pourrez pas prétendre à l'APL. La demande de cette aide financière se fait via le site de la CAF.
Des changements ont été identifiés depuis 2016
Les aides au logement sont supprimées ou réduites si votre loyer est jugé trop élevé par la CAF. Le calcul de l'APL et celui de l'ALS prennent en compte le patrimoine. Vous ne pourrez pas toucher cette aide si vos économies (livret A, épargne logement, populaire, bien immobilier) dépassent 30.000 euros. Si vos parents payent l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et si vous êtes rattaché au foyer fiscal, vous ne serez pas éligible à l'APL. Depuis 2013, le ministère de l'Enseignement supérieur a mis en place la caution locative. Elle est destinée à tous les étudiants dépourvus de garants.