Dans la bataille qui opposait Epic Games, l’éditeur de Fortnite, à Google, la bataille a été longue mais finalement remportée par le plus gros. Retour sur ce long bras de fer.
Le financement de Fortnite au coeur de la problématique
Au mois d’août 2018, Epic Games décidait de lancer de manière autonome son application destinée aux utilisateurs mobiles sous Android, refusant ainsi de passer par Google Play Store et son prélèvement de 30% sur toutes les microtransactions. Justifié pour financer le développement de cette plateforme selon Google, mais disproportionné aux yeux du studio qui ne veut pas laisser partir une telle part de gâteau. Ce que l’on peut comprendre pour un jeu gratuit dont le modèle économique repose sur les achats via l’application.
Si des négociations pour réduire ce taux ont bien été initiées par Epic Games, elles se sont vite soldées par un refus définitif de tout traitement de faveur, Google ne voulant ouvrir aucune brèche dans sa stratégie commerciale.
Les utilisateurs refroidis par des messages de sécurité
Lorsque l’on utilise une application non validée par le Store, un utilisateur Android doit slalomer entre différentes mises en garde de sécurité, le système identifiant automatiquement un logiciel comme malveillant puisque provenant d’un tiers. En outre, Google a lancé Google Play Protect dont le but est de bloquer les applications non validées.
Une situation de monopole et un passage en force que dénonce Epic Games qui espère toujours, dans son communiqué, une modification des conditions commerciales de la firme.
Ou l’art de dire Good Game alors même que l’on termine second d’un Battle Royale.